Aveyron - France

Hameau de Sonilhac

A découvrir, à voir et à faire autour de Saint-Côme

A travers les hameaux du Saint-Cômois

La commune de Saint-Côme-d’Olt se compose de 11 hameaux qui s’étirent entre le Lot et les premières marches du plateau de l’Aubrac. Ils constituent un véritable itinéraire, que les plus courageux peuvent envisager de faire à pied. La Bastide d’Aubrac se situe à environ 15 minutes en voiture. Il est le plus éloigné du village. Par contre, certains peuvent être rejoints uniquement par les chemins en constituant une boucle qui permet de découvrir pleinement la variété des micro-paysages du Saint-Cômois.

Lévinhac

A 10 minutes à pied du village direction Espalion

Ce hameau très ancien était placé sur un guet qui permettait le franchissement du Lot, notamment pour les pèlerins souhaitant rejoindre à Perse, la superbe église romane d’Espalion. Au XIe siècle, y fut édifiée une église accompagnant un monastère dépendant, dans un premier temps, de l’Abbaye d’Aniane (Languedoc), puis racheté par la Dômerie d’Aubrac en 1209. Les moines ayant en charge ce passage y établirent un prieuré et une infirmerie.
Ne subsistent aujourd'hui que le portail roman primitif de l’église reconstruit par le sénateur Mayran au XIXe siècle lors de la construction de son château. Orienté nord-sud contrairement à son positionnement originel, il ferme la perspective d’une superbe allée arborée donnant accès à ce château. Son tympan, comme celui de Perse annonce celui de Conques. Il juxtapose une série de panneaux sculptés, disparates, et de qualité très inégale, mêlant thèmes figuratifs et décors abstraits. Sa dalle centrale sculptée en haut relief représente deux anges tenant un médaillon timbré d’un chrisme comme un reliquaire à vénérer. En haut, à droite, la gueule de l’enfer est traitée comme une énorme tête de lion, identifiable grâce à sa crinière. Ce monstre a déjà englouti un personnage dont on ne voit plus que les jambes pendantes hors la gueule aux dents acérées. Le reste de la décoration est formé de rosaces étoilées, d’entrelacs et de motifs géométriques. Les voussures de l’archivolte sont décorées avec recherche. On notera la série de vingt quatre petits lions, têtes retournées et queues entre les jambes, sculptée sur un quart de cercle et un monstre aux dents acérées à la partie sommitale. Les colonnettes des ébrasements du portail portent six remarquables chapiteaux. Les vestiges de la ferme "claustrale" de l'abbaye témoignent encore de l’importance de ces bâtiments qui étaient encore exploités au cours du siècle dernier.

Saulieux

Saulieux, près de Flaujac, se révèle un des plus beaux exemples d’architecture rurale de l’Aveyron.

A 10 minutes en voiture du village direction Espalion

Saupiac

A 10 minutes en voiture du village direction Espalion

La Bastide d'Aubrac

A 15 minutes en voiture du village direction Aubrac

Comme son nom l'indique, il s'agit d'une "bastide", village créé par le seigneur de Calmont pour des motifs de défense, puis, pour le loisir et la chasse. Il surplombe l'abbaye de Bonneval et présente la spécificité d'être divisé en deux parties dont la première, située à l'ouest, appartient à la commune de Saint-Côme, tandis que la seconde, à l'est, fait partie de la commune de Condom. Par contre, l'ensemble dépend d'une seule paroisse bénéficiant d'une église existant depuis la fin du XVe siècle. D'aspect rectangulaire, son abside présente, à l'extérieur,  la particularité d'avoir les angles arrondis. A titre de curiosité, on peut admirer, à l'intérieur, les sculptures réalisées, au milieu du XXe siècle, par son curé, Firmin Costes. Un retable de la crucifixion surmonte le maître autel  tandis que les ferrures de la table de communion s'ornent de médaillons historiés. La statue d'une vierge romane classée surplombe le porche d'entrée.

Ruols

A 15 minutes en voiture du village direction Aubrac

La Rigaldie

A 10 minutes à pied du village direction Castelnau-de-Mandailles

Martillergues

A 20 minutes à pied du village direction Castelnau-de-Mandailles

Sonilhac

A 20 minutes à pied du village direction Castelnau-de-Mandailles

Situé en amont de Saint-Côme, sur les rives du Lot et à proximité de la Boralde de Saint-Chély, ce hameau porte un nom très ancien provenant d’un habitat gallo-romain. Des familles importantes du village y résidèrent. En 1675, François Belcayre, recteur de Lassouts, un proche village, fonda une chapelle vouée à Sainte Anne. Cet édifice, très simple, contient un retable intéressant de Grandon (début du XVIIIe siècle). Un four banal continue à être périodiquement utilisé.

Cinqpeyres

A 10 minutes à pied du village direction Aubrac

Grezes

A 20 minutes à pied du village direction Aubrac

La Rozière

A 10 minutes en voiture du village direction Aubrac

Chemin aux alentours du village de Saint-Côme-d'Olt

 

Les sites naturels et curiosités à voir autour de Saint-Côme-d’Olt

Le village bénéficie d’un cadre naturel privilégié très diversifié qui offre de nombreuses possibilités de randonnées les plus diverses selon le temps dont on dispose et les modes de déplacements choisis. Un véritable itinéraire de chemins typiques permet de rayonner à pied autour du village. Le Lot séduira les amateurs de pêche à la truite ainsi que les adeptes du canoë-kayak.

Le Fromental

Dit Le calvaire.

Les rives du Lot

Le chemin du Mas del Rey

Chemin forestier allant jusqu’à Saint-Chély d’Aubrac.

Le clapas

A quelque distance de là, s'étale "Le Clapas", un champ d'éboulis d'orgues basaltiques improprement dénommé "coulée de lave de Roquelaure". En réalité, il s'agit bien de débris de colonnes tombées du Puech de Roquelaure et découverts par l'érosion. La coulée de lave du volcan de Roquelaure a rempli la vallée d'une rivière préfigurant le Lot actuel. Par inversion de relief, cette coulée se trouve au-dessus d'un socle calcaire qui donne de l'eau à des sources souterraines telles que celles de Guzoutou qui alimentent  Saint-Côme. Les éboulis issus du démantèlement de la corniche basaltique se sont accumulés dans des vallons pour les remplir sur plusieurs dizaines de mètres d'épaisseur. Les ruisseaux d'origine s'écoulent toujours de manière souterraine et continuent à évacuer les débris végétaux et les sables tombant sur l'éboulis. Ainsi ne se forme pas le substrat nécessaire pour qu'une végétation autre que mousses ou lichens puisse s'enraciner.

Le lac de Castelnau-Lassouts

Direction Castelnau-de-Mandailles.

Le Clapas, dit coulée de lave de Roquelaure

 

Les autres petits villages et hameaux à voir autour de Saint-Côme-d’Olt

En marge des villes emblématiques de la vallée du Lot, telles Espalion, Estaing, Entraygues, Saint-Eulalie et Saint-Geniez, de nombreux petits villages et hameaux méritent le détour. Généralement situés hors des grands axes routiers, ils ont conservé une réelle authenticité qui charmera les amateurs de grands espaces, de calme et de sérénité …

Flaujac

Flaujac, entre Saint-Côme-d’Olt et Espalion, étonnant village fortifié, fut construit au xve siècle à la fin de la Guerre de 100 ans. Il reste de superbes vestiges du fort.

Sur la commune d’Espalion

Notre Dame d'Albiac

Notre Dame d'Albiac constitue un hameau dépendant de la paroisse de Saint-Côme. Il est pourvu d'une petite église renfermant  une remarquable statue en noyer de la Vierge du XVe siècle (classée). "Ce petit village d'Albiac domine le ruisseau de "Ribaurès" (ou Rieu-Baurès, ruisseau des précipices). Il constitue un site pittoresque auquel se rattache la légende lugubre de la "Dragonnenque", narrée et embellie par feu Alexis Dalmayrac et mise en belle poésie par le chanoine Maurice Bessière". (cf. : "Saint-Côme d'Olt" par Marcel Carnus et Emile Cabanettes. Ed. Subervie 1966).

Sur la commune de Lassouts

Roquelaure

Le hameau de Roquelaure et la paroisse de Notre-Dame d’Albillac dépendaient de la famille de Roquelaure de Bessuéjouls, cette seigneurie étant suzeraine de la puissante baronnie de Calmont d’Olt. Les deux paroisses, de Roquelaure et de Notre-Dame, étaient rattachées à celle de Saint-Côme, bien que situées sur la commune de Lassouts. Comme on a pu le voir pour le village de La Bastide, les circonscriptions administratives s'écartent, parfois, du découpage paroissial ancestral. Chaque cure était pourvue d'un prêtre ou de vicaires.

Roquelaure s'appuie sur trois dykes volcaniques qui se prolongent au couchant par un champ de laves dit "Le Clapas". Un château, originellement flanqué de quatre tours, couronne le sommet du site. Son origine remonterait au XIe siècle. Il dépendait du seigneur de Calmont qui le céda à Pierre Bonafos de Roquelaure en 1358. Par alliance, il devint par la suite, en 1592, l'apanage des seigneurs de Bessuejouls de Roquelaure. Confisqués comme "biens nationaux" à la Révolution, ils seront adjugés sous la forme de 37 lots. Casimir Mayran, le sénateur domicilié à Lévinhac fera l'acquisition des restes du château et de sa chapelle attenante en 1854. En 1900, sa fille, Mme Baduel d'Oustrac, en héritera. Au milieu du XXe siècle, le tout, mal entretenu, offrait plutôt un spectacle de ruines avant que le curé de Saint-Côme, Jean Alibert, ne commence à mobiliser les consciences sur l'intérêt à préserver ce patrimoine. Une association, "Les amis de Roquelaure", en naîtra en 1957 qui commencera les travaux de restauration de la chapelle avec l'aide des municipalités de Lassouts et de Saint-Côme et de nombreux donateurs locaux ou parisiens. En 1967, un couple de parisiens,  Jean-Pierre et Janine Habert tombe sous le charme des vestiges du château. Ils en font l'acquisition. Un nouveau chapitre va s'inscrire dans l'histoire de ce château dont les ruines vont être relevées sous l'égide des "Bâtiments de France". Il offre aujourd'hui, aux nombreux visiteurs du site, l'aspect médiéval qui devait être le sien antérieurement. L'ensemble de cette véritable épopée vient d'être relaté dans un très bel ouvrage édité par le club "Patrimoine et Culture" de Lassouts en 2015.

Sur la commune de Lassouts

Castelnau-de-Mandailles